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L'aviation maritime française pendant la grande guerre
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Le Livre :En 1914, l'aéronautique maritime était encore embryonnaire. La Grande Guerre conduit la Marine à développer une aviation (hydravions et avions) et une aérostation (ballons dirigeables et captifs). Le présent livre ne concerne que l'aviation maritime. En quatre ans de guerre le parc d'aéronefs de la Marine est passé d'une dizaine à près de 1 300 hydravions ou avions. Le nombre d'équipages a suivi une progression comparable. L'aviation maritime a bien évidemment opéré sur les côtes de métropole, mais aussi sur le pourtour de la Méditerranée, à Venise, Corfou, Port-Saïd, en Afrique du Nord, au Portugal, au Maroc et jusqu'au Sénégal. De modestes bâtiments de surface ont également servi de bases à des hydravions embarqués. Sur tous les fronts, la coopération avec l'Aéronautique militaire a fait preuve d'imagination et d'efficacité.Les missions imparties à ces pionniers traduisaient les préoccupations du moment, à savoir principalement la menace sous-marine, elle-même inconnue jusqu'alors. Le bilan de ces missions est dérisoire en termes de sous-marins coulés, faute d'armement adéquat, mais la pression et la veille exercées sur les U-Boote ont très certainement contribué à la sûreté des approches maritimes, permettant ainsi la marche vers la victoire. Nos marins ont également affronté les pilotes allemands dans des combats aériens dont ils sont souvent sortis vainqueurs. L'ouvrage comprend quatre ensembles : l'organisation de l'aviation maritime, les opérations, le matériel, le personnel. Il a nécessité plusieurs années de patientes recherches. Il est certainement le premier à proposer un document aussi exhaustif sur le sujet. Il offre une très riche iconographie, recueillie auprès des acteurs de cette épopée et de leurs familles. |